Macrozamia moorei est un cycas originaire du Queenland, au nord-est de l’Australie. Il est l’un des plus imposantes cycadales du monde et le plus grand au sein du genre Macrozamia. Sa culture n’est pas particulièrement compliquée et sa résistance au froid permet de le cultiver en pleine terre dans les jardins les plus abrités du littoral méditerranéen.
Comment reconnaître Macrozamia moorei ?
Les sujets matures développent des stipes de plusieurs mètres de hauteur. Mais la pousse est très lente. Les sujets qui dépassent cinq mètres de hauteur dans leur milieu naturel sont probablement au moins bicentenaires.
Macrozamia moorei produit des feuilles pennées recourbées. Elles mesurent jusqu’à deux mètres de longueur. Le port retombant de cette couronne de feuilles permet de distinguer Macrozamia moorei d’une autre espèce plus souvent cultivées par les collectionneurs et dans les jardins botaniques, Macrozamia communis.
Le stipe massif et les nombreuses longues feuilles qui forment la rosette font ressembler ces cycas à des palmiers du genre Phoenix. Bien qu’il n’existe aucun lien de parenté direct entre les cycas et les palmiers.
Où voir cette espèce ?
Cette plante a été introduite en Europe sous la forme de sujets adultes prélevés dans leur milieu naturel. On retrouve ses plantes d’importation dans les collections privées et dans quelques jardins botaniques du sud-est de la France.
On retrouve aussi quelques plantes issues de semis vendues par les pépinières spécialisées, mais leur croissance est lente et parfois délicate, lorsqu’il s’agit de plantule.
Comment cultiver Macrozamia moorei ?
Macrozamia moorei partage les mêmes besoins que la plupart des espèces de cycas. Les plantes apprécient les conditions suivantes :
- Exposition ensoleillée
- Terre drainée
- Arrosage estival
Macrozamia moorei est une plante qui a besoin de chaleur pour pousser convenablement. En France, c’est dans le sud que la croissance est la plus rapide. C’est aussi sur les bords de la Mer Méditerranée que le climat permet une culture en pleine terre.
Cette espèce subtropicale supporte quelques degrés sous zéro. Les plantes matures supportent -5°C sans dégât. Ce qui est aussi confirmé sur le site Dave’s Garden. Mais des périodes de fortes gelées peuvent tuer ces plantes, comme cela a été constaté après la vague de froid de février 2012 dans le sud-est de la France.