Aloe x principis est un hybride que l’on trouve naturellement en Afrique du Sud. On le nomme parfois Aloe x salm-dyckiana ou Aloe x caesia. Ces noms scientifiques sont des synonymes du premier. Cet aloès est assez communément cultivé dans les régions méditerranéennes. On en retrouve de beaux sujets au Jardin exotique de Monaco et dans d’autres jardins botaniques de la Cote d’Azur, mais aussi en Californie et partout où le climat le permet. Les parents de cet hybride sont Aloe arborescens et Aloe ferox. Ce croisement a donné des plantes massives, dont la floraison est ornementale et qui sont capables d’endurer quelques degrés de gel.
Comment reconnaître Aloe x principis ?
Aloe x principis forme les buissons qui comptent plusieurs tiges, comme Aloe arborescens l’un de ses parents. Les sujets peuvent atteindre les deux mètres de haut, parfois davantage. Les rosettes sont constituées de feuilles bleutées.
Les inflorescences font leur apparition à la fin de l’hiver. Elles fleurissent pendant plusieurs semaines, jusqu’au printemps. Les couleurs des inflorescences sont variables. Certaines sont entièrement rouges. D’autres peuvent porter des fleurs jaunes et des fleurs rouges sur la même hampe florale. Il existe un certain polymorphisme au sein des plantes que l’on nomme Aloe x principis.
Quelle est la résistance au froid d’Aloe x principis ?
Cet hybride semble avoir reçu en héritage d’Aloe ferox une bonne résistance au gel. On constate que les plantes cultivées sur un sol drainant résistent à des gelées entre -5°C et -7°C sans subir aucun dégât visible. Il s’est montré résistant à -5°C dans le sud-ouest de l’Angleterre et parfaitement rustique sous ce climat océanique.
Comment cultiver cet aloès ?
Aloe x principis est de culture facile. Comme beaucoup d’aloès, il demande un sol drainant et une exposition ensoleillée. Il est parfaitement résistant à la sécheresse. En culture, on peut lui apporter un arrosage une à deux fois par semaine.
L’entretien de cette plante est réduit. Par garder un bel aspect, on retire les hampes florales desséchées. On peut aussi supprimer les feuilles sèches.
Cet hybride se multiplie seulement par bouturage. La multiplication est facile. Il faut prélever des tiges qui apparaissent à la base de la plante. Il faut utiliser un sécateur ou un couteau bien affuté. On laissera la bouture à l’ombre et en situation aérée pendant quelques jours, pour que la plaie se cicatrise. Puis la bouture est placée dans un substrat classique pour succulentes. En quelques semaines, cette bouture est racinée et constitue une plante que l’on peut introduire dans le jardin.
La croissance n’est pas particulièrement rapide et il est possible de garder pendant de nombreuses années des sujets en pot sans en être encombré. Il peut être cultivé en extérieur durant la plus grande partie de l’année et trouver une place dans une serre froide, une véranda ou une pièce lumineuse et fraiche durant l’hiver.