C’est un aloès géant que l’on retrouve à l’est de l’Afrique du Sud et au Mozambique. De croissance rapide, les plantes deviennent rapidement de grand sujet. Cette espèce succulente est malheureusement peu résistante au gel et sa culture en extérieur est limitée aux zones climatiques privilégiées durant l’hiver. Les botanistes le nomment aussi Aloe barberae ou Aloidendron barberae.
Comment reconnaître cette espèce ?
Il s’agit de la plus grande espèce du genre Aloe. Elle atteint et dépasse les dix mètres de hauteur. Son stipe s’élargi à sa base et un spécimen devient en quelques années une plante spectaculaire pour un jardin. Il faut donc lui réserver suffisamment de place.
Comment cultiver cet aloès géant ?
Cette espèce est de culture facile. L’unique difficulté est sa fragilité aux températures négatives.
La multiplication se fait par semis ou bien par bouture. Il est facile de prélever une branche et de la faire raciner directement en pot. Le printemps et le début de l’été sont les périodes les plus propices à la multiplication végétative d’Aloe bainesii.
Les plantes apprécient un subtrat drainant, mais le sol doit être suffisamment profond pour recevoir cette plante de grand développement. Une rocaille convient parfaitement.
Aloe bainesii se retrouve dans les forêts sèches. Les jeunes sujets peuvent bénéficier d’une exposition mi-ombre, projetée par un petit arbre ou un arbuste.
Quelle est la rusticité d’Aloe bainesii ?
Cette espèce ne supporte que quelques degrés sous zéro. Sur la Côté d’Azur, on ne retrouve des sujets adultes que dans la zone de menton, là où le gel est quasi absent.