Puya mirabilis est une petite plante de la famille des Broméliacées. Originaire de Bolivie et du nord de l’Argentine, sa résistance au froid est assez limitée. Il toutefois possible de cultiver cette espèce en pleine terre dans les jardins abrités du sud-est de la France et de la façade atlantique.
Comment reconnaître Puya mirabilis ?
En comparaison avec d’autres espèces du genre Puya, cette espèce est assez discrète et aux traits moins xérophytes.
Les plantes matures forment un court stipe au sommet duquel sont portées des feuilles étroites et souples. Les feuilles sont bordées de fines épines qui se décrochent et se figent facilement dans la peau. Mieux vaut porter des gants pour planter ou entretenir cette plante.
Puya mirabilis peut atteindre 80 centimètres de hauteur hors floraison. Et plus d’un mètre de largueur. La vigueur est moins importante pour les plante cultivées en pot. Le développement des plantes en container est au moins de moitié moindre.
L’aspect ornemental de Puya mirabilis tient surtout dans la floraison. En Été, des inflorescences sont produites et portent de jolie fleurs vertes aux étamines jaunes. Après pollinisations des fleurs, des fruits secs se forment et contiennent les graines.
Comment cultiver Puya mirabilis ?
Puya mirabilis est une plante qui apprécie davantage de fraîcheur que les autres membres du genre Puya. Sous un climat méditerranéen, il est indiqué de planter cette espèce à la mi-ombre. On peut l’utiliser sous des yuccas arborescents et toutes autres espèces pouvant apporter un peu d’ombre en court de journée.
Dans le sud de la France, l’arrosage se fait une à deux fois par semaine. Sans irrigation et par temps de sécheresse, l’aspect de la plante est moins attractif. Entre octobre et mai de l’année suivante, les plantes cultivées en pleine terre et en extérieur n’ont pas besoin d’être arrosées.
Enfin, la rusticité de Puya mirabilis est maximale seulement en sol drainant. Comme toutes les succulentes, cette espèce peut souffrir d’un sol trop argileux. Il est préférable de la cultiver sur une butte aménagée en rocaille.
La culture en pot est possible et est une solution en climat froid. Les plantes cultivées en pot peuvent facilement être rentré à l’intérieur, sous serre ou sous véranda lorsque les températures nocturnes se refroidissent. Mais ce mode de culture demande un peu plus de soin et notamment une fertilisation annuelle.
L’entretien des plantes et minime en dehors de l’arrosage. Pour conserver un bel aspect ornemental, il est préférable de couper des feuilles séchées et les inflorescences fanées.
Comment multiplier Puya mirabilis ?
La multiplication de Puya mirabilis se fait habituellement par semis. Les graines sont semées au printemps à la surface d’un substrat que l’on maintient humide. Si les graines sont fraiches, la germination est rapide.
Il est aussi possible de multiplier cette plante par division des sujets à plusieurs rosettes. Cette division peut se faire après quelques années lorsqu’une plante qui a déjà fleuri s’est divisée à sa base.
Quelle est la résistance au froid de cette Broméliacée ?
Puya mirabilis est une plante exotique dont la résistance au froid n’est pas la plus importante. Mais les plantes qui bénéficient de bonnes conditions de culture peuvent supporter des gelées jusqu’à -5°C.
Cette résistance au froid s’observe dans les jardins du sud-est de la France et de la façade atlantique. Le climat du littoral breton est bien adapté à cette espèce, comme le prouve les essais de culture réussis mené au Jardin exotique de Roscoff.
Le drainage du sol est un facteur important pour optimiser la rusticité de cette plante. Il en va de même de la protection d’autres végétaux plus hauts qui limitent l’apparition de dégâts sur le feuillage.