Puya chilensis

Puya chilensis est une Broméliacées terrestre originaire du Chili. Il s’agit de l’une des espèces les plus résistantes au froid dans le genre Puya. Ses feuilles armées de fortes épines et la grande dimension des rosettes freinent probablement l’enthousiasme des jardiniers. Cette xérophyte est généralement cultivée par les amateurs de plantes exotiques. Très rarement en dehors des collections des jardins botaniques et chez les collectionneurs privés.

Culture de Puya chilensis

Puya chilensis est une espèce de culture très facile. Plantée en situation ensoleillée et sur un sol drainant, elle ne demande pratiquement aucune attention. Il convient de prévoir le bon emplacement par rapport à ses dimensions importantes. Après quelques années de culture, une plante forme un groupe de plusieurs rosettes qui peuvent occuper trois mètres de diamètre.

Notons que cette espèce comme beaucoup d’autres xérophytes n’apprécie par la transplantation. Une plante déracinée et plantée à un nouvel emplacement aura du mal à reprendre sa végétation. Il est fort possible qu’elle dépérisse la saison suivante. Ou quelle ne tienne pas sa promesse de devenir une plante ornemental de premier ordre dans votre jardin.

L’intérêt ornemental réside principalement dans la floraison. Cette floraison se produit au printemps. Les inflorescences mesurent plus de deux mètres de hauteur et émergent nettement des rosettes. Elles portent des fleurs de couleur jaune.

Quelle est la résistance au froid de cette espèce ?

Puya chilensis est l’une des Broméliacées les plus résistantes au froid et peut survivre à des températures négatives jusqu’à -5°C, sans que des dégâts n’apparaissent sur les feuilles. Originaire du Chili, elle pousse sous des climats méditerranéens. Sa rusticité est acquise pour le sud-est de la France et sur la façade atlantique.

Plantes mangeuses de moutons

Les feuilles de Puya chilensis sont bordées d’épines particulièrement acérées. La taille des plantes est risquée et le jardinier peut se blesser facilement. En quelques années, une plante forme un fourre impénétrable qu’il est difficile d’entretenir. Il convient aussi de réfléchir à la plantation de cette espèce dans un jardin fréquenté par les enfants. Notons que les feuilles ne se terminent pas par un aiguillon comme chez les agaves.

On désigne parfois ces Broméliacées comme des plantes mangeuses de moutons. Il ne s’agit pourtant pas de plantes carnivores géantes. Mais les épines de leurs feuilles sont recourbées vers le coeur de la plante. Et elles agrippent la laine comme tout ce que pourrait s’y présenter.