Lomandra longifolia

Lomandra longifolia est une plante herbacée persistante originaire d’Australie. Il s’agit de l’une des espèces du genre Lomandra les plus communément cultivées en dehors d’Océanie. Malgré une assez bonne résistance aux gelées et un aspect ornemental intéressant, cette espèce est encore rarement cultivée en dehors des jardins de collectionneurs de plantes exotiques.

Comment reconnaître Lomandra longifolia ?

Lomandra longifolia se présente comme une plante acaule, mais ses feuilles peuvent monter jusqu’à un mètre de hauteur. L’étalement est d’un mètre cinquante, ce qui permet d’utiliser cette espèce dans les jardins de toutes les superficies.

La feuille est rigide et de forme rubanée. Le cultivar “Katie Belles” est particulièrement vigoureux. Le feuillage persistant garde la plante ornementale tout au long de l’année et son aspect est assez proche de certaines graminées.

À la fin du printemps, des inflorescences sont produites et portent de nombreuses fleurs jaunes. Des bractées modifiées en longues épines protègent l’inflorescence de la voracité des herbivores. Attention de ne pas vous piquer le nez en humant le parfum des fleurs.

La floraison est attractive, mais c’est la forte odeur de chewing-gum Malabar qui est la plus surprenante. Cette odeur se dégage seulement quelques heures en soirée. Et l’on l’a ressent en passant à plusieurs mètres de la plante. Cette fragrance doit s’adresser à un pollinisateur crépusculaire, qui n’est pas présent en dehors d’Australie.

Culture et rusticité

Lomandra longifolia est de culture simple. Cette espèce apprécie les expositions ensoleillée ou à mi-ombre. Dans les régions du midi de la France, cette seconde configuration est préférable. On peut donc la cultiver sous des arbres à feuillage peu dense ou en lisière de bosquet. Le sol doit être drainant pour que les racines ne soient pas dans un substrat continuellement gorgé d’eau.

L’entretien n’est pas important. On peut littéralement abandonner cette plante à son sort. Un désherbage tout autour des pieds et un paillage permettront de lui apporter de la matière organiques au dessus de son système racinaire.

Bien que résistante à la sécheresse, un à deux arrosages par semaine – entre juin et septembre – garderont cette plante dans son plus bel aspect.

Avec de bonnes conditions de culture, cette espèce est reportée pour supporter des gelées jusqu’à -8°C. Comme toujours, les performances des végétaux sont conditionnées par la durée d’exposition au froid.

Dans le cas de plantes cultivées à La Londe-les-Maures, aucun dégât n’a été constaté après que le mercure n’ait chuté à -7°C. Mais cette gelée nocturne a été suivie par une remontée des températures au dessus de zéro durant la journée.

Quelques raisons de cultiver cette plante

Pour résumer, nous pensons qu’il est intéressant de cultiver Lomandra longifolia pour les raisons suivantes :

  • Ressemblance avec une graminée
  • Inflorescence attractive et parfum étrange
  • Simplicité de culture et assez bonne résistance aux gelées