Wollemia nobilis

Le genre Wollemia ne compte qu’une seule espèce. Il s’agit de Wollemia nobilis. Cet arbre de la famille des Araucariacées est originaire de l’est de l’Australie. Relique de la préhistoire, il n’existe que quelques individus poussant au fond des canyons du Parc national de Wollemi, en Nouvelle-Galles-du-Sud. Découvert par David Noble en 1994, cette plante a suscité beaucoup d’intérêt de la part des collectionneurs et des botanistes.

Comment reconnaître Wollemia nobilis ?

Wollemia nobilis est un arbre qui présente un aspect proche des araucarias. Ces feuilles sont plates et de couleur verte. Lorsque David Noble – le découvreur du pin de Wollemi – montre un échantillon de plante à des botanistes, ces derniers penseront à une fougères.

Le port de la plante est nettement colonnaire. Les bourgeons de la plante sous couvert d’une couche de cire que les botanistes australiens ont nommé polar caps.

Comment cultiver Wollemia nobilis ?

Cet arbre qui peut atteindre les 40 mètres de hauteur pousse dans le fond des canyons. Il a donc des besoins spécifiques qui ne font pas de lui une plante xérophyte. C’est un conifère qui apprécie les climat doux aussi bien en été qu’en hiver.

Les exemplaires cultivés en Europe sous climat océanique prouvent l’affection de cette espèce pour ces conditions météorologiques. On peut voir de très beaux sujets même en Ecosse. Inversement, les pins de Wollemi cultivés dans le sud-est de la France poussent moins rapidement. Bien que l’on puisse trouver de beaux exemplaires comme à Bormes-les-Mimosas ou à Monaco.

Wollemia nobilis doit être cultivé sur un sol drainant et préfère un pH neutre ou légèrement acide. Il peut souffrir s’il est planté dans un sol calcaire.

Quelle est la rusticité du pin de Wollemi ?

Le pin de Wollemi pousse dans une région tempérée d’Australie, située à l’ouest de Sydney. Dans son habitat naturel, il n’est pas exposé à des températures parfois basses. Toutefois, les plantes en culture se sont montrées capables de supporter de fortes gelées.

Des jardiniers attestent que Wollemia nobilis peut survivre à -12°C. Mais comme toujours, la durée du froid est un facteur que l’on doit prendre en compte. Car plus le gel est prolongé, plus les dégâts sont sévères.