Macrozamia miquelii

Macrozamia miquelii est une cycadale originaire de l’est de l’Australie : Queensland et Nouvelle Galles du Sud. Dans son milieu naturel, ce cycas pousse à l’ombre des eucalyptus. Comme beaucoup de Macrozamia de sous-bois, cette espèce appréciera d’être cultivée à mi-ombre. Son origine laisse supposer une résistance à des gelées hivernales.

Comment reconnaître ce cycas ?

Nommé par les anglophone Wild Pineapple, ce cycas n’a rien de commun avec une Broméliacée. Mais son aspect rappel pour certains un plant d’ananas.

Macrozamia miquelii est un cycas de taille modéré. Il forme un stipe court qui reste généralement partiellement enfuit dans le substrat. Des feuilles pennées émergent au sommet. Elles sont de couleur vert sombre.

Comme toutes les cycadales, Macrozamia miquelii est une plante dioïque. Une plante peut porter des cônes mâles ou bien des cônes femelles.

L’aspect général des plantes matures est proche de celui de Macrozamia communis. En Europe, il est souvent commercialisé sous ce nom scientifique.

Plantation et entretien de Macrozamia miquelii

En culture, ce cycas se comporte comme Macrozamia communis que l’on retrouve plus souvent dans les jardins exotiques sous les climats tempérés.

Macrozamia miquelii est à son aise sur un sol drainant et bénéficiera d’arrosages hebdomadaires durant l’Été. Cette plante pousse sous les Eucalyptus. L’exposition mi-ombre convient à cette espèce, mais le plein soleil est aussi supporté.

La résistance au froid de ce cycas est assurée pour -6°C, si le gel est de courte durée. La protection d’une canopée d’arbres et d’arbustes plus hauts permet de garder cette plante sur le long terme dans les jardins du pourtour méditerranéen et de la façade atlantique.

Dans des régions plus froides en hiver, il est possible de garder cette plante en pot. Dans ce cas, une fertilisation annuelle sous la forme d’un engrais organique à libération lente permet d’entretenir la végétation de la plante.

Multiplication de Macrozamia miquelii

Les cycas du genre Macrozamia ne produisent pas de rejets. Il est donc impossible de les multiplier végétativement. Il est nécessaire de passer par le semis.

Les graines de Macrozamia miquelii sont rarement proposée par les grainetiers. Mais avec de la patience on peut obtenir un lot. La fraîcheur des graines est importante, car la viabilité diminue avec le temps.

La meilleure période pour la germination est la fin du printemps. Les températures doivent être supérieures à 25°C. Le trempage des graines durant 24 à 48 heures permet de les réhydrater et augmente le taux de germination.

Les graines peuvent être déposées sur un lit de sable humide. Lorsque une racine sort d’une graine, celle-ci sera placé seule dans un pot contenant un mélange de terreau et de sable grossier.

Les jeunes plantes sont assez sensibles à la pourriture de la racine pivot et les premières années la culture peut être délicate. Par la suite, Macrozamia miquelii est une plante robuste qui ne craint que les gelées extrêmes.