Encephalartos natalensis est une cycadale originaire d’Afrique du Sud et notamment de l’est du pays : province d’Eastern Cape et province de KwaZulu-Natal. Il s’agit de l’un des Encephalartos que l’on retrouve le plus souvent en culture. Il existe un polymorphisme important au sein de cette espèce et les botanistes reconnaissent plusieurs formes de cette espèce.
Comment cultiver Encephalartos natalensis ?
La culture de cette espèce est simple, comme la plupart des espèces d’Encephalartos dont le feuillage est vert. Il apprécie une exposition ensoleillée, un sol drainant et des arrosages réguliers durant l’été.
Pour ne pas risquer de faire pourrir les racines et perdre la plante, l’irrigation se fera deux fois par semaine. On laisse le temps au substrat de sécher avant d’arroser de nouveau.
En plus d’être un beau cycas, Encephalartos natalensis est de croissance assez rapide pour une cycadale. Ce qui permet une production de plantes à des coûts abordables. Il est l’un des plus communs dans le commerce.
Quelle est la rusticité d’Encephalartos natalensis ?
Encephalartos natalensis pousse depuis des altitude proche du niveau de la mer jusqu’à plus de 1000 mètres. Cette espèce est donc exposée à des gelées dans son habitat naturel. Et l’on peut essayer sa culture dans les jardins qui bénéficient d’un climat tempéré doux en hiver. À La Londe-les-Maures, un sujet a survécu à -6°C, mais ses feuilles ont été endommagées par le gel.